Révision de bassins : Parc-de-la-Montagne, Saint-Paul et Côte-du-Nord

Le CSSPO est en croissance de population depuis presque 20 ans.  Des demandes d’ajout d’espace, incluant de nouvelles écoles et des agrandissements d’écoles existantes, permettent d’accueillir plus d’élèves, mais il faut s’assurer de bien répartir ces derniers dans une école à proximité de chez eux.  Cela implique une redéfinition de bassins d’écoles concernées.

Le CSSPO souhaite améliorer son service de soutien à l’apprentissage du français en créant des pôles de service là où se trouvent les élèves issus de l’immigration en besoin de soutien. Considérant son emplacement et sa clientèle importante issue de l’immigration, le CSSPO souhaite que l’École Saint-Paul devienne un tel pôle de service. Pour ce faire, l’école doit avoir des places disponibles pour les élèves, ce qui n’est pas le cas actuellement.

La Loi sur l’instruction publique (L.R.Q. C. 1-13.3), ci-après la « LIP », oblige le Centre de services scolaire à consulter diverses instances sur des sujets particuliers, mais elle est silencieuse sur les modalités de consultation. La Politique de consultation (04-09-20) du CSSPO comble ce vide et propose un modèle qui fait de la consultation une partie intégrante du processus de décision, lorsque celle-ci est requise, qui assure un meilleur échange avant la prise de décision et qui détermine le rôle des instances.

La Politique de consultation du CSSPO prévoit que les instances suivantes doivent être consultées lors d’une révision de bassin d’école :

• Comité consultation de gestion (CCG)
• Comité de parents
• Conseils d’établissement des écoles touchées

Pour consulter la Politique de consultation (04-09-20) du CSSPO : Cliquez ici

Mai 2024

• 9 mai 2024 : Conseils d’établissement des écoles du Parc-de-la-Montagne, Saint-Paul et Côte-du-Nord
• 28 mai 2024 : Comité de parents et invitation au Comité EHDAA

Juin 2024

• 4 juin 2024 : Comité consultatif de gestion (CCG)

Septembre 2024

• 23 septembre 2024 : Soirée d’information publique pour les résident.es concerné.es

Novembre 2024

• Fin novembre : Présentation pour adoption au conseil d’administration du CSSPO.

Pour consulter l’échéancier complet : Cliquez ici

• Présentation aux conseils d’établissement concernés, 9 mai 2024 – Modifications de bassins de certaines écoles du secteur Nord-Est : Cliquez ici
• Modification des bassins de l’École du Parc-de-la-Montagne, l’École Saint-Paul et l’École Côte-du-Nord – Document aux fins de consultation : Cliquez ici

Question : Est-ce que nous avons pensé à une identité de quartier en proposant le nouveau découpage des bassins ?
Réponse : Dans la mesure du possible, nous regroupons les enfants par rue, ce qui permet de garder les enfants des mêmes quartiers ensemble.

Question : S’il reste des places à l’École du Parc-de-la-Montagne, est-ce que ces places seront occupées par les enfants du bassin de l’école ?
Réponse : Oui, nous prévoyons d’ailleurs diminuer le nombre de classes d’accueil à cette école afin de pouvoir les transférer à l’École Saint-Paul.  Il va rester de la place pour les enfants du bassin.

Question : Vous avez indiqué que le nombre d’élèves dans les zones choisies pour le redécoupage était stable au cours des 5 dernières années, qu’en est-il du futur ?
Réponse : Les prévisions de clientèles sont basées sur les données fournies par le ministère de l’Éducation et nos propres calculs; tous deux convergent vers un maintien du nombre d’élèves dans ces secteurs pour les prochaines années.

Question : Dans les modifications de bassins réalisées dans le passé, est-ce que la pérennité de cinq années a été maintenue ?
Réponse : Oui. Nous n’avons pas eu à faire de changement aux bassins du primaire dans les cinq premières années de leur ouverture.

Question : En changeant des élèves de bassin, est-il possible que l’indice de défavorisation d’une école concernée change ?
Réponse : Oui, c’est possible.  L’indice de défavorisation est déterminé annuellement par le ministère de l’Éducation et est basé sur l’ensemble du Québec.  Nous n’avons pas de contrôle sur cet indice.

Question : Les élèves transférés pourront-ils être transportés en autobus scolaire ?
Réponse : Les enfants vont tous habiter à l’intérieur de la distance de marche vers leur école de bassin, soit 1600 m.  En deçà de cette limite, le transport n’est pas fourni.  Cependant, si le trajet est trop dangereux selon des normes établies avec la Ville de Gatineau et que des brigadiers adultes ne sont pas fournis, il est possible que certains élèves soient transportés.

Question : Pourquoi avoir choisi certaines zones au lieu d’autres zones à transférer ?
Réponse : En raison de la proximité des zones choisies à la future école de bassin et pour garder une distance de marche adéquate.

Question : Comme les élèves ont subi beaucoup de transferts administratifs par le passé, comment allez-vous gérer les surplus d’élèves possibles dans les années futures ?
Réponse : Nous suivons à la lettre notre politique des critères de répartition des élèves du primaire et du secondaire.  Les règles qui nous gouvernent peuvent répondre à toutes les éventualités et tentent par tous les moyens de réduire le nombre de transferts qu’un élève doit subir lorsque c’est hors de son contrôle.

Question : Est-ce que les élèves finissants vont pouvoir terminer leur parcours au primaire à leur ancienne école ?
Réponse : Nous pouvons offrir en priorité les places disponibles aux élèves de 6^e année qui désirent terminer dans leur école d’origine. Toutefois, cela est conditionnel aux places qui sont disponibles une fois l’ouverture de groupe et les inscriptions locales traitées; le nombre d’élèves par classe est conventionné.

Question : L’École Côte-du-Nord recevait beaucoup de surplus chaque année, est-ce que cela va changer ?
Réponse : La capacité d’accueil de cette école étant presque atteinte; elle ne devrait plus accueillir autant d’élèves en surplus que par le passé.